L'univers de Corso
LA MINI-ENCYCLO L'univers de Corso en fiches

La Méditerranée à l"âge d'or de la flibuste
L'âge d'or de la flibuste
Au hasard des rencontres
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Créatures de légende
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LA VIDEO : UNE "BANDE-ANNONCE" POUR CORSO, LE ROMAN
 
Corso, la conjuration Mare Nostrum (ISBN 978-2-322-07641-3)
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"Années 1630 : La Méditerranée est un gigantesque échiquier sur lequel s'affrontent puissances du vieux monde et empires d'Orient.

C'est au milieu de ce maelström que va évoluer Corso, marin, corsaire et chasseur de reliques. Ses aventures le mèneront des côtes de la Provence au fin fond des déserts d'Orient où d'antiques secrets suscitent encore bien des convoitises...

Sera-t-il un simple pion sur cet échiquier ou bien pièce maîtresse, dans un monde où les légendes se mêlent encore à l'histoire avant de laisser la place au siècle des lumières ?"

    

Bienvenue !

Vous êtes ici chez Corso. Son univers, c'est cette fascinante région qu'est la Méditerranée au temps des corsaires, barbaresques et autres chevaliers de Malte.

En Europe, la renaissance a cédé la place à l'âge sombre des guerres de religions, qui elles-mêmes vont s'effacer devant un siècle des lumières flamboyant.

Mais nous n'en sommes pas là, et c'est ici et maintenant, autour de cette mer, que les vieilles puissances d'Europe et du Levant vont s'affronter : royaumes de France ou d'Espagne, empire ottoman, républiques de Gênes ou de Venise... tous sont prêts à en découdre, de préférence par corsaires interposés.

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La Méditerranée au XVIIè siècle

Le monde caché de Corso                                              Retour en haut de page




  • Provence : la France méditerranéenne

    Le royaume de Provence a cessé d'exister depuis près de deux siècles déjà, pourtant une même défiance oppose toujours les provençaux à un gouvernement intransigeant devant lequel ils refusent de plier l'échine . C'est encore et toujours vers la mer que sont tournés leurs regards, et non vers cette Europe en laquelle ils ne se reconnaissent pas.

    Corso et la Provence : le marin est très lié à sa terre natale. C'est le port d'attache où il sait retrouver ses racines entre deux périples en mer.

  • Saint Empire Romain Germanique : La guerre de 30 ans

    Le Saint Empire peut-il être considéré comme une puissance Méditerranéenne, son contact avec la Mare Nostrum se limitant à une enclave en bordure de Vénétie ?
    En réalité, ce sont bien les conséquences de la guerre de trente ans, ravageant le coeur de l'Empire, qui vont faire déferler les alliés espagnols et génois sur les côtes provençales en 1635. 

    Corso et le Saint Empire : Corso n'a que peu à voir avec les événements tragiques qui se déroulent au nord de l'Europe. Il ne peut que suivre d'un œil distant ce jeu des alliances dont les conséquences vont bien vite rattraper les habitants du pourtour méditerranéen.

  • Italie : un royaume éclaté

    L'Italie, à cette époque, n'est pas le pays unifié qu'il est devenu depuis, mais un mélange de royaumes et de républiques dont les ambitions politiques et commerciales vont les voir opposés entre eux autant qu'aux autres puissances voisines. On y trouvera, entre autres...

  • Venise : La sérénissime

    Tournée avant tout vers l'Orient, dont elle est la principale plaque commerciale avec l'occident, la république vénitienne se trouve aux premières loges face aux conquêtes de son encombrant voisin ottoman, défendant vaillamment ses possessions telles l’île de crête, Candie, qu'elle perdra en 1669 après le siège le plus long de l'histoire (21 ans). Bien qu'encore très riche et puissante, sa victoire amère à la bataille de Lepante en 1571, lui a coûté plus qu'elle ne voudrait le reconnaître. Ses fastes font encore rêver et ses intrigues inquiètent toujours avant qu'elle n'entame son long et lent déclin. 

    Corso et Venise : c'est sa seconde patrie, après la Provence. C'est à Venise qu'il fut recueilli après la disparition des siens en mer, alors qu'il était encore enfant. Il y fit ses premières armes dans la puissante flotte vénitienne, avant de prendre son indépendance et de devenir capitaine corsaire.

  • Gènes : l'alliée des Habsbourg

    Dans ces conflits, les génois soutiennent les espagnols, dont ils sont les principaux banquiers. C'est à ce titre que la république deviendra l'ennemie de la France durant la guerre de trente ans.

    Corso et Gênes : c'est en tant qu'adversaire commerciale de Venise que Corso va considérer la république gênoise, autant que comme ennemie de la France. Aucune affinité ne le lie donc à cette puissance maritime.

  • Empire Ottoman : un allié encombrant

    Au XVIè siècle, François 1er, pris en tenaille entre des voisins velléitaires, propose une alliance contre nature avec Soliman le législateur. S'ensuivront des échanges de bons procédés : les turcs bénéficieront d'hivernages pour leurs flottes dans les ports méditerranéens de France, avant leurs raids sur l'Espagne ; les français se verront accueillis aux Échelles du Levant, places marchandes en terre ottomane interdites, dans un premier temps, aux autres nations d'Europe.
    Même si la puissance maritime ottomane à connu un sérieux coup d'arrêt après la défaite de Lepante, aujourd'hui les corsaires barbaresques s'en prennent sans discernement à tous les royaumes chrétiens au nom de la Sublime Porte. Un bien encombrant héritage.

    Corso et l'empire ottoman: Corso est résolument opposé à l'hégémonie turque sur cette partie du monde. Il n'hésitera pourtant pas à utiliser les Échelles du Levant de manière profitable. Tout n'est pas si tranché lorsqu'on se trouve pris entre des intérêts politiques qui dépassent de très loin un simple marin.

  • Régences Barbaresques : la guerre de course

    Soutenues par l'ottoman, les régences d'Afrique du Nord font figure de croque-mitaines pour les chrétiens de Méditerranée. C'est de ces enclaves que partent les expéditions contre les côtes d'Europe du Sud, pillant, tuant ou emportant en otage de quoi alimenter les bains barbaresques, bagnes réservés aux esclaves chrétiens ou riches otages dont on monnaiera la liberté.

    Corso et les barbaresques : en tant que corsaire chrétien, son devoir et ses convictions l'amènent encore à s'opposer aux affidés de l'ottoman. D'expérience, pourtant, il sait devoir composer avec certains corsaires barbaresques dont les motivations personnelles ne sont pas toujours si radicalement opposées aux siennes. Il sait cette opposition des chrétiens aux barbaresques n'être évidente que pour les grands de ce monde (sans parler des victimes des bains, bien sûr), dont les ambitions géopolitiques ne peuvent lui échapper.

  • Espagne : l'ennemi à nos portes

    Le long différent qui oppose la France à l'Espagne n'a fait que s'envenimer avec la course aux colonies au siècle précédent. La participation de la France à la guerre de trente ans va le pousser au paroxysme et c'est aussi bien sur le front des Flandres espagnoles que sur les côtes de la Provence que la querelle va se vider.

    Corso et l'Espagne : une fois de plus, l'opposition entre frères de la côte n'est pas aussi tranchée que pour les pouvoirs en place, et Corso ne se cache aucunement de ses amitiés avec certain(e)s corsaires espagnol(e)s. Ce n'est pourtant pas une règle générale et l'espagnol reste l'adversaire dont il faut se méfier avant tout.

  • Malte : les croisés des temps modernes

    A la fin des dernières croisades, seuls les chevaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem décident de rester sur place, en orient. Suite à leur éviction de l'île de Rhodes par les Ottomans au XVIè siècle, l'espagnol Charles Quint leur offre l'île de Malte, d'où ils se feront une spécialité de pourchasser les barbaresques.

    Corso et l'ordre de Malte : en tant que corsaire chrétien, Corso sait ne rien avoir à craindre des chevaliers, parmi lesquels il aura quelques amis. Mais les affinités qu'il entretiendra d'autres part avec certains barbaresques pourront toutefois le rendre suspect auprès d'un ordre religieux militaire intransigeant. La prudence restera donc de mise.






Le monde caché de Corso

L'univers de Corso n'est pas fait que de grandes batailles et de faits historiques. Les croyances de l'époque y ont aussi leur place. Rassurez-vous, dans le monde de Corso, vous ne rencontrerez pas de dragons, quoique...(non, je plaisante). On pourra, par contre, se trouver confronté à bien des mystères auxquels les gens de l'époque croyaient dur comme fer. Ainsi, aussi bien les légendes de Provence que les contes d'Orient, ou même les mythes de la Grèce ancienne, fourniront matière à bien des péripéties pour notre héros. De la même manière pourra-t-il avoir maille à partir avec certaines des sociétés secrètes qui ne manquaient pas de conspirer en ces temps incertains.



Qui est ce Corso ?

"Corso se tenait à la proue du petit navire aux deux voiles triangulaires, typique de cette région du monde : la Méditerranée. L'homme portait des chausses et un pourpoint, bien que blanchis par les vents salés, avec une certaine allure. Le feutre qui le protégeait du soleil n'avait rien de reluisant, lui non plus, si ce n'était la plume couleur de feu fichée en son sommet. Une plume de l'Oiseau Phœnix, se plaisait-il à raconter. Allez savoir, avec les marins...[]

Corso n'était pas son véritable nom, en réalité, mais Benjamin Bonaventure. Un patronyme dont il n'avait nullement à rougir, bien que parfois fort peu commode à présenter dans le feu de l'action par exemple, il faut bien l'admettre. Le temps de le prononcer et voici que vous vous faisiez embrocher avant même d'en avoir terminé, eu égard à une telle profusion de syllabes. Voilà qui peut manquer d'élégance, vous en conviendrez, et quoi qu'en dise certain Monsieur de Bergerac, on peut difficilement rimer et bretter de concert sans y laisser quelque estafilade. Un travail soigné, qu'il s'agisse de la plus fine mélodie ou du plus joyeux étripage, mérite qu'on s'y consacre sans distraction aucune. Voilà pourquoi, entre autres choses, notre héros avait-il raccourci son prénom en un simple "Ben" et troqué le nom qui était celui de son père avant de devenir le sien contre le sobriquet évocateur de "Corso". Le Corso, la guerre de course contre le barbaresque : voilà qui aurait pu résumer le personnage en un coup d'œil superficiel, mais ô combien vrai, d'une certaine manière !"


Mais encore ?

Corso, c'est l'héritier à la fois de Sinbad le marin et de Corto Maltese, l'aventurier romantique.

Il prend ses racines dans les récits de capes et d'épées propres à cette période du XVIIè siècle ; mais il peut aussi représenter l'archétype du super-héros moderne, personnage maudit atteint d'un mal qui le rend différent de ses contemporains.

Il représente son époque, d'une certaine manière, en se mouvant avec aisance dans ce monde méditerranéen à la fois complexe et sauvage ; mais il s'en distingue aussi en passant outre les « castes » et les positions sociales.

C'est l'aventurier, marin, chasseur de reliques, qui n'hésite pas à parcourir en tous sens une mer dangereuse (mais qu'il aime par dessus tout) par esprit de liberté, par soif de connaissance aussi.

C'est le romantique dans la vie de qui les femmes prennent une importance toute particulière, omniprésente, avec laquelle seule l'amitié peut rivaliser.

C'est le champion affrontant le surnaturel avec la même détermination que les dangers plus prosaïques.

Enfin c'est un homme, tout simplement, qui cherche à comprendre ce monde qui l'entoure, hésitant et maladroit, parfois, tâtonnant et cherchant ses propres valeurs.

Tel est Corso...

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L'Héritage de Corso

Corso, ce n'est pas seulement le personnage d'un roman. Il existe avant tout en tant que guide à travers une certaine histoire de la Provence, fille de la Méditerranée. L'histoire de cette région du monde, ses légendes, Corso les a vécues et revient en témoigner. A travers des nouvelles, des jeux (un jeu de société existe déjà, sur le thème de la course au commerce dans les Echelles du Levant), et bien d'autres choses encore à venir... Tout une vision du patrimoine historique et légendaire de la Provence. Quelle ambition !


X.A. 2014